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Le Logis de la Chabotterie a été bâti sur les restes d’un château féodal au milieu du XVIème siècle.
C’est une bâtisse typique du logis bas-poitevin, mélange d’un château et d’une métairie. L’ensemble de la construction, organisé autour d’une cour carrée, fermée et fortifiée, comprend la maison de maître, le logement du personnel et les dépendances agricoles. C’est dans les bois, à côté de cette demeure que s’acheva, la Guerre de Vendée avec la capture du chef royaliste François Charrette, le 23 mars 1796.
La visite du logis vous fera faire un saut dans l’Histoire. Ici, le temps semble s’être arrêté. Lorsque l’on pénètre dans la cuisine ou dans la salle de commandement, on s’attend à voir apparaître un insurgé ou un officier républicain. Dans une salle, des maquettes reproduisent une dizaine de logis typiques de l’habitat vendéen. Un parcours audiovisuel retrace l’histoire tragique de la guerre civile qui embrasa la région à la Révolution.
Après cette visite qui relate des événements qui ont parfois été d’une extrême violence, un charmant jardin clos vous convie à une promenade apaisante.
A quelques kilomètres de là, le "Mémorial de Vendée" édifié en 1993, rend hommage aux 564 personnes, femmes, enfants, vieillards, de la commune des Lucs-sur-Boulogne, massacrés le 28 février 1794, par les troupes républicaines venues "pacifier" la Vendée. Il commémore également toutes les victimes de ce tragique épisode de l’histoire de France.
Enfin, dans la forêt de Grasla où Charrette et ses hommes trouvèrent refuge en 1794, un parcours pédestre vous conduira jusqu’au refuge de Grasla, un endroit où plusieurs milliers de villageois s’installèrent, vivant dans des cabanes faites de branchages et de boue, pour échapper à la répression des troupes républicaines.
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Le Jardin Dumaine, à Luçon est cité parmi les plus beaux jardins de France.
Et il pourrait l'être autant pour son histoire que pour la beauté des essences qu'il recense. Le bon Monsieur Dumaine le légua à sa mort en 1872 à la ville de Luçon, ainsi que la belle demeure attenante. Avec une condition, toutefois : que l'on fasse de sa maison l'Hôtel de ville et que le parc reste ouvert à tous...
L’architecture du parc rappelle le Second Empire. Une allée bordée d’ifs taillés en pyramide depuis 1830, un kiosque à musique, un bassin artistique, un petit lac, une grotte, tout est une invitation à la promenade et à la rêverie. Enfin, pour le plaisir des yeux et en souvenir des récitations de l’école communale, ne manquez pas les massifs floraux en art topiaire représentant les fables de La Fontaine qui agrémentent une vaste pelouse.
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Au Moyen Age, Luçon était un port actif spécialisé dans le commerce des blés de la plaine vendéenne. Lorsque les eaux se sont retirées, ce sont ses évêques et ses moines qui, au XVIIème siècle, réalisèrent, avec l’aide d’hydrologues hollandais, les grands marais qui s’étendent encore aujourd’hui jusqu’à l’océan.
C’est également au XVIIème, en 1608 très exactement, qu’un jeune homme prend la tête de l’évêché, Armand du Plessis, duc de Richelieu. Il hérite d’une ville à l’abandon, ruinée par les fièvres et les guerres de religion. Il la fait rebâtir et réorganise le diocèse.
Témoin de l’importance de la religion dans l’histoire de la cité, la cathédrale Notre Dame de l’Assomption. D’une première construction réalisée au VIIème siècle, il ne reste qu’une partie du transept nord, de style roman. Dévastée lors des guerres de religion, elle est restaurée au cours du XVIIIème siècle. A la Révolution, elle servit d’écurie et de caserne.
La paix revient. Le XIXème siècle lui donnera sa flèche actuelle, haute de 85 mètres, d’inspiration gothique.
Depuis 1996, elle bénéficie d’une illumination nocturne exceptionnelle. Elle possède un trésor musical, un grand orgue Cavaillé-Coll d’origine et en parfait état offert par l’empereur Napoléon III en 1857.
La ville possède un autre trésor, le Jardin Dumaine. Il est cité parmi les plus beaux jardins de France.
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Originaire de Luçon, le Kamok est une création de la famille Vrignaud, négociant en spiritueux. Née dans les années 1860, cette liqueur remporte très vite un grand succès...
Elaborée à partir de cafés Arabica torréfiés, elle est mise à vieillir 2 ans en fût de chêne avant d'être dégustée. Titrant à 40°, c'est une boisson sucrée, douce amère au goût très particulier. Réputée en Vendée, elle est dégustée comme digestif mais entre plus facilement dans la composition de cocktaïls, de confiseries, de desserts : pâtisserie, glace, entremet...
C'est selon l'imagination... certains se sont essayés au grog flambé au kamok, ... et c'est paraît-il très bon !
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Comment fabriquer une bonne trouspinette ?
Faire mariner les épines noires avec le vin et l'eau-de-vie pendant 15 jours à 3 semaines. Filtrer et ajouter le sucre. Mélanger et mettre en bouteille. Réserver à l'ombre, retourner régulièrement pour que le sucre se dissolve et consommer modérément. Se conserve parfaitement en bouteille bouchonnée.
Et voici les ingrédients pour la recette de la trouspinette :
Pour 50 personnes :
- 1 belle poignée d'épines noires
- 4 l de vin rouge assez corsé (minimum 12° en vin ordinaire)
- 1 l d'eau-de-vie à 40° (eau-de-vie pour fruits en grandes surfaces)
- 500 g de sucre
- Préparation : 5 mn
- Temps total : 5 mn
Comme on peut le voir, l'attente est l'élément le plus déterminant pour avoir une vraie trouspinette de Vendée.
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