Challans organise tous les ans, en juillet et en août, le festival "Autrefois Challans". 

La foire des quatre jeudis a lieu 4 jeudis dans l'été, menée tambour battant par les 1.800 bénévoles !... De quoi s’agit-il ?

Imaginez qu'au cours d’une nuit, par un simple coup de baguette magique, le temps ait fonctionné à l’envers. Et au petit jour, vous vous réveillez dans votre lit... Oui, c’est toujours la même chambre. Mais dehors, vous observerez des phénomènes pour le moins étranges ...

Challans est revenue dans les années 1910. Ainsi, l’école de la mairie a retrouvé pupitres, tableaux noirs, plumes "Sergent Major" et encriers. La caserne de pompiers, quant à elle, a retrouvé sa  machine à vapeur. Attention, même le Tour de France 1910 nous fait l’honneur d’une étape. 

Tandis que la foire à la volaille, aux beurres, aux œufs et aux cochons bat son plein autour de la halle.

Enfin, lorsque l’heure du déjeuner arrive, de nombreux restaurants de rue vous convient à partager un repas copieux et savoureux. 

Près de Challans, à Sallertaine, au coeur du marais breton vendéen, le moulin à vent de Rairé fonctionne toujours, sans interruption depuis 1560 !

Les sportifs peuvent se rendre au moulin en canoë avec un guide. Il faut compter 3 heures….et de bons bras. Le canoë constitue aussi un excellent moyen pour remonter la rivière "la Vie" et visiter le marais breton-vendéen au ras de l’eau. 

Le point de départ se situe à Soullans à quelques kilomètres de Challans. Le périple dure environ sept heures. Là aussi, il faut de bons bras. Mais la balade est superbe !

Plus tranquille, depuis Le Perrier, petit village à une dizaine de kilomètres de  Challans, partez pour une promenade en barque dans le marais. 

Glissez au fil des canaux, laissez-vous bercer par le clapotis régulier de la pigouille dans l'eau. Le paysage, mélange rafraîchissant de verdure et de soleil, est magnifique, surtout en été.

On considère Challans comme la capitale du marais breton-vendéen. Mais la ville est surtout connue pour les "Volailles de Challans".

L'origine de cette renommée est d'abord celle du canard... apporté par les ingénieurs hollandais chargés de façonner le marais ou croisement avec des canards espagnols échoués... 

Veritable plaque tournante du commerce nord-ouest vendéen dès le Moyen Age, la cité est devenue au XVIIIème la capitale du canard. Aujourd'hui, les volailles de Challans,  poulets noirs et canards, volatiles sont recherchées  et cuisinées par les plus grands restaurants de France et de Navarre. 

Toujours apprécié, le marché de Challans du mardi matin passe pour être le plus grand marché hebdomadaire de Vendée... Ambiance bon enfant, animation et bonne chère font la joie de tous !

Ne manquez d'admirer le clocher séparé de son église par un cinquantaine de mètres, curiosité de l'histoire, ou encore le lavoir de Guy au bout de son impasse, le bois du Breuil autrefois parc du château...

Fière de sa tradition marchande, Challans organise tous les ans, en juillet et en août, la foire des quatre jeudis : "Autrefois Challans". 

Si vous ne connaissez pas la Bonnotte de Noirmoutier, vous devez vous en poser des questions : un chapeau, un outil, un lieu-dit, un personnage ?

Mais non, la fameuse, l'internationalement connue, la très goûteuse pomme de terre de Noirmoutier ! 

Son parfum exquis, ses qualités gustatives indéniables favorisées par un ensoleillement exceptionnel et par la culture au varech comme engrais naturel, en font un produit de choix ! 

La plus ancienne variété de pommes de terre cultivée sur l'île, oubliée dans les années soixante du fait de son faible rendement, fait un véritable retour au milieu des années quatre vingt dix grâce aux artisans cultivateurs, désireux de recréer ce précieux tubercule... 

Récoltée à la main, appelée "la pomme de terre de jardin", la bonnotte est une petite pomme de terre rare qui se déguste sur un tout petit laps de temps, au début du mois de mai... 

Les marais salants de l’île de Noirmoutier couvraient autrefois 700 hectares soit un quart de la superficie de l'île. Une centaine de sauniers produisait plus de 600 tonnes de sel par an. Aujourd'hui 40 sauniers exploitent 100 hectares de marais salants. 

Le principe d’un marais salant est simple : il faut réunir les conditions climatiques et géologiques pour obtenir une saturation maximum du chlorure de sodium dans l’eau de mer. Le sol doit être imperméable, argileux et le soleil doit être intense à la belle saison, le vent venant accélérer l'action d'évaporation.

On fait  donc pénétrer de l’eau de mer en avril ou mai dans un dédale de bassins réaménagés chaque année et entretenus au fil des siècles pour obtenir dans le dernier bassin appelé "oeillet" une salinité maximale. 

La période de récolte s’étend de mai à septembre. Il suffit alors de ramener le sel, "l'or blanc" sur le bord de l' "oeillet"  à l'aide du traditionnel grand rateau plat appelé "simoussi".

La brise légère, certains jours d'été, produit une cristallisation de surface d'une grande finesse surtout lorsque soufflent les vents venus du Nord ou de l'Est. Ce sel, d’une finesse exceptionnelle, porte un nom : la fleur de sel.