Le Puy du Fou c'est un livre d’Histoire à ciel ouvert ! C’est bien ainsi que l’on pourrait définir cet incroyable parc d’attractions. Le jour, remontez le temps en visitant «Le Grand Parc».  

D'abord transporté au IIIème siècle au cœur de l’Empire Romain pour assister, dans un véritable Colisée, à un combat de gladiateurs digne des meilleurs péplums.

Aux alentours de l’an mille, vous vivez  l’assaut d’un drakkar Viking contre un paisible village qui va, naturellement,  se défendre farouchement.

Le XIIIème siècle vous entraîne dans les ruines d’un mystérieux château ; des dizaines de rapaces vont apparaître pour témoigner des souvenirs qui hantent cette ancienne forteresse.

Place maintenant à une promenade au coeur d’une authentique cité médiévale. Elle vous permettra sûrement de vous remettre de vos émotions. Pas pour longtemps... Nous sommes en pleine Guerre de Cent Ans entre les royaumes de France et d’Angleterre... les batailles sont rudes et sans merci, comme celle du Puy du Fou en 1429. 

Les siècles ont passé. La paix est revenue dans ce village du XVIIIème siècle avec ses artisans, sa forge et son relais de poste. Puis un peu plus loin, le village est devenu, au XIXème siècle, un bourg avec ses échoppes, sa halle, son bistrot et ses commerçants. 

Une petite balade dans une forêt de 40 hectares, abritant plus de 1.000 animaux vous permettra d'attendre agréablement le grand spectacle nocturne du Puy du Fou ...

La nuit est tombée. Pendant près de deux heures, plus de 1.000 comédiens vont, sur une immense scène de 23 hectares, faire revivre 700 ans d’histoire vendéenne du Moyen Age à la seconde guerre mondiale. Un spectacle grandiose et inoubliable créé, il y a plus de 25 ans, et qui a déjà accueilli  pas moins de 7 millions de spectateurs.

Et le lendemain, la tête pleine de souvenirs, vous pourrez visiter l'"Ecomusée de la Vendée ", installé dans le château. Il vous permettra de comprendre l’histoire de ce coin de France, de la préhistoire à nos jours.

Il y a très longtemps, cette région était un vaste golfe marin, le golfe du Poitou. Cette zone vaseuse s’étendait jusqu'à Niort. 

Petit à petit, les cours d’eau, les rivières et les courants marins ont déposé des alluvions et de la vase argileuse qui créèrent le marais. Pour pouvoir se déplacer et exploiter les terres, les habitants, les maraîchins, ont dû "apprivoiser" la nature. 

Des travaux d’assèchement ont été entrepris dès le XIIIème siècle. Des digues ont été construites, au sommet desquelles passèrent les chemins, puis les routes. Des canaux ont été creusés pour pouvoir circuler dans les zones inondées. De nos jours, l'ensemble du marais s’étend sur environ 80 000 hectares.

Il chevauche trois départements, la Vendée, la Charente-Maritime et les Deux-Sèvres. C’est un paradis pour la vie sauvage, surtout pour les oiseaux. De nombreuses variétés y vivent à demeure ou y font halte lors de leurs migrations. On y découvre aussi de multiples espèces d’animaux aquatiques ou semi-aquatiques telles les loutres, les ragondins ou les anguilles.

La flore y est également très luxuriante avec par exemple de nombreuses essences d’arbres, frênes, saules, aulnes …

Le marais se divise en deux parties, le marais desséché, en Vendée, conquis par l’homme grâce à un système de polders et de canaux, et le marais mouillé, inondable en hiver essentiellement situé dans les Deux-Sèvres.

Ce marais mouillé surnommé  "la Venise Verte" est le plus spectaculaire. Le point de départ traditionnel pour pénétrer la Venise Verte, est la commune de Coulon, pour la parcourir en barque avec ou sans guide.

La création des Sables d'Olonne remonte au Moyen Age. Au XVème siècle, son port est déjà connu pour le commerce du sel et du vin. Au XVIIème siècle, ses marins partent pêcher la morue sur les bancs de Terre-Neuve. 

C’est l’arrivée du chemin de fer en 1866 qui va bouleverser l’économie de la cité.  Reliée directement à Paris, elle devient  un lieu touristique à la mode. Un casino voit le jour en 1876. Et l’institution des congés payés en 1936 fera de cette jolie commune une destination privilégiée des vacanciers et bientôt la plus grande station balnéaire de Vendée. 

Et pour cause ! Elle possède de sérieux atouts : une plage de trois kilomètres de sable fin orientée plein sud, plusieurs kilomètres de côte sauvage, 1.200 hectares de forêts et… plus de 2.600 heures d’ensoleillement par an ! 

Les Sables d'Olonne possèdent aujourd'hui un port qui accueille aussi bien bateaux de pêche, navires de commerce que plaisanciers. C'est aussi de là qu'est donné le départ de la célèbre course à la voile, le "Vendée Globe", tour du monde en solitaire et sans escale sur monocoque.

Pour découvrir la cité, il faut aller flâner sur les quais du port de pêche. C’est un lieu authentique avec ses odeurs, ses couleurs et son animation, surtout à l’heure du retour des chalutiers.  Si vous souhaitez découvrir de vrais bars de marins, prenez le passeur direction le quartier de "la Chaume", un endroit plein de vie et de gaieté.

Une envie de shopping, "la promenade du remblai", installée sur un ouvrage édifié au XVIIIème siècle pour protéger la ville des caprices de la mer, vous propose boutiques, cafés et autres restaurants.

Un musée à ne pas manquer, celui de l’Abbaye de Sainte Croix, installé dans une ancienne abbaye bénédictine du XVIIème siècle. Il propose des  œuvres d’art contemporain, une des plus belles expositions de France, mais aussi des collections consacrées à l’histoire et aux traditions locales.

L'Ile de Noirmoutier mesure 20 kilomètres de long sur 4 de large. Elle abrite 10.000 personnes l’hiver et… 80.000 l’été. Mais avant de devenir un site touristique apprécié et recherché par les estivants, l’île a vécu des périodes mouvementées. 

Elle connut un soulèvement de sa population pendant les Guerres de Vendée à la Révolution et dut subir une répression féroce des troupes républicaines. Grâce aux 2000 paysans qui traversent le passage du Gois en pleine nuit, emmenés par Charette, l'île retrouve le giron des royalistes avant d'être à nouveau soumise par les armées républicaines...après 10 mois d'une farouche résistance...

Le "passage du Gois", long de 4 kilomètres, dont le nom est une déformation du terme gué, fut pavé dans les années 1930. Il permit pendant de nombreuses années de rejoindre l’île à marée basse, avant la construction du pont qui la relia définitivement au continent en 1971.

L'île de Noirmoutier se divise en trois secteurs : au sud, les dunes de Bartrades prolongent la côte vendéenne,  au centre des polders et des marais salants rappellent la Hollande, au nord la côte rocheuse est parsemée de criques où grandissent chênes, pins maritimes et mimosas.

Noirmoutier est célèbre dans le monde entier, non seulement pour ses plages, sa beauté et la douceur de son climat , mais également pour son sel, ses pommes de terre et ses primeurs.

Non vous ne rêvez pas ! Vous n’êtes pas en Grêce, mais seulement à quelques encablures de la Côte Vendéenne.... Sur l'île d'Yeu.

Le dépaysement est total : longue de 10 kilomètres sur 4 de large,  elle semble tout droit transportée du cœur de la Méditerranée avec son micro-climat, ses maisons blanches aux volets colorés et ses immenses plages de sable fin bordées de bois de pins et de chênes verts.

C’est un endroit  où la nature sauvage a pu conserver sa vraie place. Pour s’y rendre, il est indispensable de prendre le bateau car c’est une véritable île, sans pont, ni voie accessible à marée basse. D’où une circulation très limitée des voitures. C’est le paradis pour les marcheurs et les amateurs de vélo !

En provenance du continent, vous débarquez à Port-Joinville, port de pêche toujours très actif. C’est un agréable village où il fait bon se promener le long des quais ou dans les ruelles bordées de maisons blanches illuminées par le soleil.

Non loin du village, le "Grand Phare" surveille le large, du haut de ses 41 mètres, soit 201 marches. Du sommet, on découvre un panorama impressionnant sur l’île et par temps clair on distingue aisément Noirmoutier et la Côte Vendéenne.

L'île d'Yeu, c’est aussi des criques, des plages, des bois, des vieilles ruines, des odeurs et des couleurs. A pied ou à vélo, cela peut prendre, selon l’humeur, quelques heures ou plusieurs jours. Au passage, ne manquez pas le Port de la Meule avec sa belle chapelle blanche au sommet d’une falaise où, chaque année, les marins viennent en pèlerinage.